Comment choisir le contrat d'assurance vie adapté à ses projets ?

L’assurance vie reste un des placements financiers préférés des Français. Ce mode d’épargne peut permettre la réalisation de la plupart des projets de vie. Bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux, l’assurance vie est un outil pour préparer un projet moyen ou long terme comme les études de ses enfants, sa retraite, sa succession ou simplement pour se constituer un capital.

A retenir

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Constituer un capital à son rythme
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Choisir les supports d’investissement du contrat d’assurance vie adaptés à ses projets

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Comment tirer le meilleur parti de l’assurance vie

Constituer un capital à son rythme

L’assurance vie permet tout d’abord de se constituer un capital et de le valoriser dans un cadre fiscal attractif. C'est une solution d’épargne à moyen/long terme pour réaliser un ou plusieurs projets : financement des études des enfants, préparation de la retraite ….

C’est également un moyen de transmettre un capital à ses proches, en désignant une ou plusieurs personnes de votre choix (les « bénéficiaires ») qui percevront le capital constitué en cas de décès.

Les supports d’investissement du contrat d’assurance vie adaptés à ses projets

L’adhérent/souscripteur réalise un versement initial puis, en fonction de ses possibilités d’épargne, des versements libres ou programmés. Ainsi, progressivement, l’épargnant se constitue un capital, à son rythme.
 

Études des enfants, retraite, succession, comment les préparer ?

 
Avec l’appui de son Conseiller, l’adhérent/souscripteur choisit, en fonction de sa situation patrimoniale et financière, de ses objectifs, de sa sensibilité au risque, de son horizon de placement, de ses compétences financières, la répartition qui lui convient le mieux entre le support Sécurité en euros qui offre une garantie du capital net investi et des supports en unités de comptes investis sur les marchés actions, obligataires ou immobiliers qui peuvent proposer un potentiel de rendement supérieur en contrepartie d'un risque de pertes en capital.
 
Lorsque l’adhérent/souscripteur veut disposer d’un capital ou s’assurer un complément de revenu, il peut le moment venu, récupérer son épargne constituée, sous forme de capital (retrait total) ou de retraits partiels ponctuels ou programmés ou sous forme de rente viagère, c’est-à-dire, une somme régulièrement versée jusqu’à la fin de la vie de l’assuré en contrepartie de l’aliénation du capital  ; c'est-à-dire que l’assuré n’a plus le pouvoir de disposer de son capital ni de le transmettre à ses héritiers. Il est possible aussi de combiner retraits partiels ponctuels ou programmés du capital constitué et rente viagère.
 
Une particularité de l’assurance vie est qu’en cas de décès de l’assuré, le montant du capital constitué n’entre pas systématiquement dans l’actif de la succession. De cette façon, il est possible de transmettre, hors droits de succession, dans la limite de certains montants, une partie de son patrimoine aux personnes de son choix. Pour cela, il convient de prévoir une « clause bénéficiaire » adaptée à votre situation. Votre Conseiller saura vous accompagner pour la rédaction de cette dernière.

Les clés pour optimiser les contrats d'assurance vie

Un autre atout appréciable des contrats d’assurance vie est leur cadre fiscal avantageux. Tant que l’adhérent/souscripteur laisse fructifier son capital constitué, les intérêts et plus values qu’il produit ne sont pas taxés (hors prélèvements sociaux).
Néanmoins, en cas d’imprévu ou au terme du contrat consenti sous certaines conditions, différentes formules existent pour répondre à un besoin de liquidités :
  • Des retraits (« rachats partiels » ou « rachat total »)  : en fonction de l’ancienneté du contrat et des dates de versements, l’adhérent/souscripteur peut intégrer ses gains à son imposition sur le revenu, ou bien opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire et/ou le prélèvement forfaitaire unique.

  • Une avance représente un prêt consenti par l’assureur, pour laisser fructifier son épargne. Elle ne vient pas en diminution du capital constitué sur le contrat et n’est pas assimilable à un rachat partiel (donc ne donne lieu à aucune fiscalité). Supportant toutefois un taux d’intérêt, il est vivement recommandé de la rembourser avant le terme initial dès 3 ans.