Crise du Coronavirus : actualités sur les marchés financiers

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Dans cette période de crise, Société Générale reste mobilisée pour vous accompagner et vous propose l’analyse des marchés financiers au 16 mars 2020.

Les règles d'or de l'investisseur sont plus que jamais d'actualité

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Investir sur les marchés financiers s’apprécie dans la durée : il faut accepter de prendre du recul et garder le cap,
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Les fluctuations sont inhérentes aux marchés financiers. Bien exploitées, elles peuvent constituer un moteur de performance
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La part actions de votre patrimoine doit être rapportée à votre patrimoine global (immobilier, livrets, autres placements moins risqués),

Nous vous rappelons aussi que les experts de Société Générale Gestion, spécialistes de la gestion d’actifs, ont pour mission, au travers de la gestion de vos mandats, de vos OPC ou de vos UC, de piloter au quotidien les investissements et ce, dans toutes les configurations de marché, Société Générale Gestion met en œuvre toutes les mesures permettant d’assurer la continuité des prestations.

Mettons en perspectives ce qu'il se passe actuellement sur les marchés

  • L’économie mondiale avait déjà commencé à ralentir en 2019,
  • Les marchés ont considéré à tort que la crise liée à l’apparition du Covid 19 n’impacterait significativement que la Chine,
  • Cette analyse s’est avérée fausse pour deux raisons :
    • Le brutal ralentissement chinois impacte mécaniquement les économies de la planète car la Chine représente 17% du PIB mondial, 1/3 de la croissance mondiale et qu’elle est considérée comme « l’atelier du monde ».
    • Depuis 15 jours, le virus s’est étendu à d’autres pays, notamment en Europe, qui se voient contraints à leur tour de mettre en œuvre des mesures sanitaires drastiques.
  • A leur tour, la plupart des pays émergents et développés vont être touchés.

Faut-il aujourd’hui craindre le pire avec une entrée en récession qui soit durable de l’économie mondiale ?
  • Le scénario du pire, s’il n’est pas à exclure, n’est pas privilégié aujourd’hui. Nous continuons d’anticiper un rebond sur la deuxième partie de l’année.
  • En Chine :
    • La situation semble quelque peu se stabiliser avec une forte décroissance des nouveaux cas et une reprise partielle de certains ports et usines même si nous sommes loin d’un retour à la normale.
    • Les actions chinoises affichent depuis le début de l’année la baisse la plus faible !
  • Les banques centrales sont d’ores et déjà à la manœuvre pour limiter les impacts économiques et financiers :
    • La Réserve Fédérale vient de baisser ses taux deux fois successivement (de 1.50% à 1% pour le ramener à 0% dimanche 15 mars). Elle va acheter pour 700 milliards $ d’actifs pour maintenir les taux d’intérêt à des niveaux bas, et va aussi accompagner les banques américaines,
    • La Réserve Fédérale s’est également accordée avec toutes les grandes banques centrales mondiales pour mettre en place des financements en dollars hors des Etats-Unis.
    • La Banque Centrale Européenne (BCE) va également augmenter ses achats d’actifs pour maintenir ses taux d’intérêt à des niveaux bas, elle va aider les banques européennes pour qu’elles prêtent aux PME, ces mêmes banques verront aussi leurs contraintes réglementaires allégées dans le but de faciliter l’accès au crédit.
  • Les gouvernements annoncent également des mesures massives de soutien
    • Les Etats Unis viennent d’annoncer l’état d’urgence, ils ont débloqué 50 milliards $ de capitaux pour les collectivités, des mesures de financement du chômage partiel, pour que les salariés malades restent chez eux, et une couverture maladie universelle minimale de 14 jours.
    • La Commission Européenne annonce quant à elle : l’assouplissement du pacte de croissance et de stabilité ce qui va permettre aux états de mettre en place des relances budgétaires sans tenir compte des 3% de déficit, la mise en place de mesures pour assurer la liquidité du système financier.
    • En France, le gouvernement annonce le report de paiement d’échéances fiscales ou sociales, une plus grande participation de l’état au chômage partiel.

Comment expliquer le retournement si violent des marchés financiers ?
  • Avant la crise du Coronavirus, les banques centrales étaient à l’origine de la béatitude des marchés : taux très bas et liquidés abondantes,
  • Les prix des actions progressaient sans que les bénéfices des entreprises ne soient au rendez-vous,
  • Déclenchement de la chute des marchés : la contagion à la Corée du Sud et à l’Italie,
  • Le positionnement agressif de nombreux investisseurs les a pris à revers, ce qui a eu pour conséquence d’accentuer le mouvement de baisse.
  • La baisse s’est faite en quatre étapes :
    • Fin février : avec la propagation du virus hors de Chine, notamment en Corée et en Italie.
    • Le 9 mars : l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une réduction de la production de pétrole entrainant une baisse instantanée du prix du baril de plus de 30% !
    • Le 12 mars : Donald Trump décide de fermer ses frontières aux citoyens européens. La BCE communique maladroitement sur le niveau des taux de la dette italienne.
    • Le lundi 16 mars : nouvelle journée noire après que des mesures de confinement très strictes en Europe et aux Etats Unis ont fait prendre conscience à tous de la gravité de la crise.

Quelle attitude adopter aujourd’hui ?
  • Céder à la panique alors que les marchés connaissent un tel niveau de tension ne s’est jamais avéré créateur de valeur. Dans le contexte actuel, attendre une moindre volatilité avant de prendre des décisions structurantes est un bon conseil. Avec les mouvements erratiques, une décision prise un jour peut se voir invalidée le lendemain.

Rédigé le 16 mars 2020 par Société Générale Gestion

Retrouvez une analyse de marché détaillée de Société Générale Gestion dans le podcast

 

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